Politique

Le parti Cdf demande la suspension des travaux du Dnis

Le parti Cdf demande la suspension des travaux du Dnis 1

Dans un communiqué de presse rendu public ce 15 septembre 2022, le parti la Convention pour la démocratie et le fédéralisme (Cdf) salue les efforts du groupe des religieux et des aînés ayant abouti aux points d’accord publié le 14 septembre 2022 et demande aux autorités de suspendre les travaux du Dnis aux fins d’examiner ces points d’accord et y donner une suite favorable dans l’intérêt supérieur de la nation.

D’après le parti Cdf, ces points d’accord présentés par le groupe des religieux et des aînés sont conforme à la ligne constante du parti quant à la souveraineté, l’inclusion et l’équilibre qui doivent caractériser le déroulement du dialogue. « Réitérant les remarques faites dans notre communiqué de presse du 29 août dernier, relatif aux dysfonctionnements constatés dans le déroulement du dialogue et les solutions à y apporter, nous demandons aux autorités de suspendre les travaux du Dnis, aux fins d’examiner ces points d’accord et y donner une suite favorable dans l’intérêt supérieur de la nation », fait savoir le communiqué.

Par ailleurs, la convention pour la démocratie et le fédéralisme, prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la mascarade qui s’organise au dialogue national autour de la question de la forme de l’état. « Alors que les voix sont partagées entre l’état fédéral et l’état unitaire décentralisé, les présidiums des sous-commissions et de la commission parachutées à ces positions par des officines obscures ont pris la lourde responsabilité historique de dévoyer la volonté des participants en penchant pour la forme unitaire », informe le communiqué.

Au vu de la polarisation sur la question de la forme de l’état, le parti Cdf appelle à l’organisation d’un référendum transparent et entend prendre ses responsabilités s’il n’est pas donné une suite raisonnable aux propositions sages et équilibrées des religieux et ainés et si le Dnis continue à galvauder la question de la forme de l’état.

Kedaï Edith