Instauré depuis l’indépendance du Tchad, la forme unitaire a montré ses limites. La commission thématique numéro 2 “La Constitution, la forme de l’Etat, les réformes institutionnelles et le processus électoral” qui est chargée de se pencher sur cette question de la forme de l’Etat, s’est réunie se mardi en plénière pour examiner les rapports des sous commissions thématiques.
Pour les uns, comme Saleh Kebzabo et Mariam Mahamat Nour, l’Etat unitaire fortement décentralisé n’est même pas encore expérimenté. « Tous ceux qui se sentent exclus par la mauvaise gouvernance, pensent qu’en se repliant chez eux, ils vont trouver de solutions à leurs problèmes. On n’a pas appliqué entièrement la décentralisation, dès sa mise en œuvre, de façon efficiente », estime Saleh Kebzabo. Pour Mariam Mahamat Nour, le Tchad n’a pas encore expérimenté la décentralisation et il faut un réel transferts de ressources à ces localités décentralisées.
Mais pour le président du parti Un nouveau jour, Dr Nasra Djimasngar, si le Tchad n’a pas encore expérimenté l’Etat unitaire, alors, sous quelle forme le pays fonctionné depuis 1960. « Il me semble que depuis 1960 à nos jours, c’est cet Etat unitaire là qui à l’origine de tout ce qui est rejet de l’autre, tout ce qui est népotisme, tout ce qui est exclusion », affirme le président du parti Un nouveau jour
La plupart des participants à cette plénière de la commission “Constitution, forme de l’Etat, reformes institutionnelles et processus électoral”, proposent la forme unitaire fortement décentralisé.
Nadjita Namlengar
