Dans un communiqué conjointe publié ce lundi 12 septembre 2022, sept associations de défense des droits de l’homme annoncent leur suspension au dialogue national inclusif et souverain.
Ces organisations de défense des droits de l’homme qui avaient conditionné la suite de leur participation à ce dialogue par le réaménagement du présidium et la révision du règlement intérieur en vue du bon déroulement de ces assises estiment que ces points n’ont pas été pris en compte. « En dépit des déclarations du Président du présidium à cet effet lors de sa prise de fonction ainsi que les négociations entamées par le comité ad hoc…, aucun changement n’est constaté. Aussi, le gouvernement de la transition continue la répression contre le parti Les Transformateurs », dénoncent-elles.
D’après ces associations de défense des droits de l’homme, cette situation compromet la sérénité et entrave la confiance entre les différentes parties prenantes au dialogue. « Les conditions dans lesquelles se déroulent actuellement le Dnis ne garantissent pas des débats francs et sincères », dénoncent ces Adh qui estiment que les « conclusions de ce dialogue risquent de ne pas répondre aux attentes des Tchadiens ».
