De nombreux journalistes ont été arrêtés, brutalisés et conduits vers des directions inconnues samedi après midi alors qu’ils couvraient la manifestation interdite du parti Les Transformateurs.
« j’étais en train de faire des images et des vidéos vers le quartier général des Transformateurs. quand les policiers ont fonçé sur moi. Je suis entrée dans une concession. Ils ont forcé la porte pour entrer derrière nous. Ils m’ont demandé si je suis journaliste. Je leur ai répondu par l’affirmative tout en leur présentant ma carte de presse. Aussitôt, ils ont arraché mes appareils avant de me tabasser », nous raconte au téléphone notre consœur Aristide Djimaldé de Alwihda Infos.
Ses images et vidéos seront supprimées par les militaires. Sur sa page Facebook, elle ajoute : « J’ai été tabassée sauvagement après avoir pris ma carte de presse ».
Notre confrère, Michael Nodjinan, reporter à l’hebdomadaire L’observateur est arrêté et conduit d’après certaines sources au commissariat central. « Nous étions en train de réaliser des interviews lorsque les policiers ont surgit et arrêtés Michael. Ils ont pris mon enregistreur et jusque-là, je n’ai pas récupéré. Lui, on l’a conduit au Commissariat central », précise Moussa Djarma de la Radio Dja Fm que nous avons contactés. Notre confrère Michael sera jeté dans le véhicule de la police immatriculé Csp11, Pn 0725c.
Le reporter de Vision Fm, Ali Haroun et Éric Mbaïwabé le reporter de l’hebdomadaire Le Visionnaire sont aussi arrêtés et conduits vers des destination inconnues.
Stanyslas Asnan
