Invités par le Comité d’organisation du dialogue national inclusif, les Tchadiens de la diaspora ont bien voulu apporter leur contribution dans cette phase de recherche de la paix au Tchad. Mais la manière dont le dialogue se passe ne leur permet pas d’apporter cette contribution. Certains ont décidé de quitter le navire du dialogue national.
Le premier à claquer la porte est Amine Idriss, invité comme personne ressource. « Bye-bye Dnis ! J’arrête avec les dégâts… on peut servir le pays autrement…car servir, c’est servir avec honneur et dignité d’abord », a-t-il réagit sur sa page Facebook.
Le rappeur et écrivain Kaar Kaas Sonn, quitte aussi le dialogue national inclusif, après avoir dénoncé la composition du présidium. « C’est des palabres, pas un dialogue. Trente ans après la conférence nationale souveraine, ce sont les mêmes acteurs qui sont là et utilisent les mêmes vieilles méthodes. Je ne crois pas que ce dialogue aboutisse à quelque chose. Mais il fallait y venir pour s’en rendre compte. On ne peut pas planter un oranger et espérer à la récolte cueillir des manges », fustige Kaar Kaas Sonn.
D’autres pourront également quitter la salle du dialogue si les méthodes ne changent pas. Et le caractère inclusif de ce dialogue sera vide.
Nadjita Namlengar