« Je suis triste parce que nous avions tout fait pour que nous soyons dans la salle du dialogue. Cela fait 16 mois que nous disons au Cmt de saisir la dernière chance pour le Tchad. Il a fallu le 17 août pour qu’il reconnaisse que nous avons raison.Le dialogue actuel n’a pas une assise juridique »,lance d’entrée de jeu, Dr Sitack avant de poursuivre que, « chez nous transformateurs, c’est le Kadho, c’est le illim. Nous sommes appréciés à travers l’Afrique et le monde » précise le vice président des transformateurs tout en se disant « déçu que ce dialogue ou monologue se passe dans des conditions aussi pitoyables. Le Codni qui a pris un an pour le préparer s’accroche ». Utilisant la métaphore, il dit « quand on a préparé un repas et qu’on l’a déposé sur la table, on laisse les autres apprécié. Or, le Codni est jugé en partie. C’est eux qui veulent arrêter le règlement intérieur, choisir le présidium …C’est regrettable », affirme-t-il.
S’agissant des participants, Dr Sitack lance : « Comment peut on payer quelqu’un pour parler de son pays. Nous transformateurs ne sommes ni vendables, ni achetables, ni même transférables. Nous ne sommes pas des clés Usb. Par conséquent, nous ne pouvons pas aller au dialogue avec des hommes et des femmes qui ont vendu leur âmes », dixit le vice-président des Transformateurs.
Abgue Boukar Christophe