Alors que Wakit Tamma, les Transformateurs, le Groupe d’appel du 1er juin et autres partis politiques et organisations de la société civile dissidents au dialogue exigent la suspension des travaux, le temps de trouver un accord, les débats au palais de la culture se poursuivent. Le coordinateur des actions citoyennes Wakit Tamma Me Max Loalngar estime que si le règlement et le président sont mis en place, il n’y a plus de raison pour que nous participons à ce dialogue. « Nous avons été approchés par un groupe de sages composé principalement des leaders religieux, auxquels s’ajoutent quelques ainés dont l’ancien maire de la ville de Fort-Lamy ainsi que d’autres imminentes personnalités à l’effet de savoir si nous participons au dialogue national inclusif ou non. Cette démarche nous a parus très structurée et très respectable. Compte tenu de la confiance qu’ils inspirent de leur autorité morale, nous avons accepté de nous soumettre à cette démarche et nous attendons en espérant qu’il sortira quelque chose de profitable pour tous pour que nous soyons de ce dialogue », précise Me Max Loalngar.
Interrogé sur la poursuite du dialogue national inclusif, le coordinateur des actions citoyennes Wakit Tamma, répond : « nous sommes très attachés à la liberté des uns et des autres. Et nous prenons acte de ce que les débats sont engagés. Nous estimons, quand ils ont commencé, ils vont interrompre pour que nous puissions les rejoindre et ensemble nous puissions travailler mais nous nous rendons compte qu’ils vont se rencontrer ce soir pour adopter le règlement intérieur et peut-être un présidium. Si ces chose sont faits avant nous, il n’y a plus de raison pour que nous participons à ce dialogue », ajoute-t-il.
Stanyslas Asnan