Association pour la consolidation des acquis et la promotion des politiques publiques (Acapp), par un communiqué de presse signé par son président, Mahamat Bakhit Moursal, s’inquiète de la dégradation avancée des principales routes du Tchad.
L’Acapp constate que l’état des routes au Tchad s’avère menaçant pour la sécurité du public car sa dégradation est un fait réel ». Selon son président, les routes du Tchad dans leur ensemble et celle principale du Sud qui ravitaille la capitale, notamment la route N’Djaména-Guéléndeng ou Pala-Léré sont dans un état si lamentable que cela menace la sécurité du public.
« Nous sommes en droit de nous interroger à quoi sert l’argent consacré depuis des décennies à l’entretien et à la surveillance des routes et structures ces dernières années. La détérioration continue de cet axe routier (N’Djaména-Guéléndeng) à court, moyen et long terme jumelée avec les détournements des deniers publics laissent présager le pire », s’inquiète l’Acapp.
Pour elle, depuis 15 mois déjà que le ministre des infrastructures de l’ère de la transition est en poste malheureusement, le constat est que rien de concret n’est vu sur le terrain compte tenu des milliards que des Tchadiennes et Tchadiens investissent durant cette période sur les péages routiers, la situation actuelle sur l’axe N’Djaména-Guéléndeng est inacceptable.
« Au vue de la situation que vivent les Tchadiens sur cet axe et face à l’incompétence du ministre des Infrastructures, le Premier Ministre de Transition doit urgemment rappeler l’intéressé à l’ordre ou le remplacer par une personne patriotique et compétente qui doit répondre aux cris de la population tchadienne. Cela pour éviter le pire ».
Nguelsou Balgamma