A l’occasion de la journée internationale de la jeunesse, le coordonnateur national du Mouvement citoyen le Temps (Mct), Kemba Djida Alain a fait une déclaration ce 12 août 2022 à la maison des jeunes du quartier de Chagoua. Il a appelé les jeunes à participer au dialogue national inclusif, prévu le 20 août prochain pour défendre ce qu’ils souhaitent pour le Tchad de demain.
Chaque 12 août, les jeunes du monde sont à l’honneur. L’édition de 2022 est placée sous le thème, « Solidarité intergénérationnelle : créer un monde pour tous les âges ». Pour le coordonnateur du Mct, Kemba Djida Alain, la solidarité entre les générations est essentielle au développement durable. « Les jeunes sont une force positive pour le développement lorsqu’ils reçoivent les connaissances et les opportunités dont ils ont besoin pour s’épanouir. Pour améliorer le monde dont elle héritera, cette tranche d’âge très engagée socialement a mobilisé toute sa volonté et sa puissance collectives pour s’attaquer à des problématiques qui entravent son épanouissement », affirme Kemba Djida Alain.
Le thème de cette année, selon le coordonnateur du Mct, est révélateur pour contexte tchadien. Il indique la voix à suivre par les ainés dans le cadre du Dialogue National Inclusif. « La jeunesse qui compte plus de 70 % de la population tchadienne doit avoir droit au chapitre. Il n’y a qu’elle et elle seule qui sait ce dont elle souhaite pour le Tchad de demain », indique-t-il.
Sur le dialogue national inclusif qui s’ouvre le 20 aout prochain, Kemba Djida Alain estime que c’est est un grand rendez-vous de l’histoire du Tchad. « Il doit être à l’image de la Conférence nationale souveraine de 1993 où l’inclusivité et la souveraineté n’ont pas fait défaut. Les tchadiens ont soif d’un Tchad nouveau et c’est l’occasion à jamais de leur offrir ce Tchad », ajoute-t-il.
Le coordonnateur du Mct invite toutes les couches de société tchadienne à participer à ce dialogue. « Il n’y a aucune raison que certains compatriotes refusent d’y participer. C’est de l’avenir du Tchad qu’il s’agit ici, les egos et ambitions personnelles doivent attendre. En cette circonstance, l’intérêt commun doit guider la décision de chaque acteur ».
Sur les conflits agriculteurs et éleveurs, Kemba Djida Alain parle d’une injustice entretenue par certains responsables administratifs et militaires dans les provinces et demande que cela cesse. « Le ministre de la justice, garde des sceaux, le ministre de la sécurité et celui de l’administration doivent prendre leur responsabilité et restaurer la paix dans ces contrés et au-delà, sur l’ensemble du territoire national, en cette période aussi fragile. L’apaisement doit être le mot d’ordre à la veille du dialogue national inclusif ».
Nadjita Namlengar