Apres 4 rendez-vous manqués et trois jours d’atelier, le projet de la politique culturelle du Tchad pour la première fois à été validé le 04 août 2022 à la bibliothèque nationale. C’était en présence de la ministre de la culture et de la promotion de la diversité Dougouna Mbakasse Riradjim qui a clôturé les travaux d’examination et de validation dudit projet.
Débuté le 02 août dernier, l’atelier qui a vu la participation de plus de 150 participants a permis à ceux-ci d’échanger sur 12 thématiques notamment , la vision et la définition de la culture, l’appui à la création et l’amélioration du statut de l’artiste et professionnel de la culture, l’économie de la culture, la législation culturelle, le financement de la culture et ont décidé de manière unanime de valider le document du projet.
Saluant la qualité des travaux abattu par les participants lors de cet atelier, le représentant du Directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique Centrale Maxime Adjanohoun a indique que, « ce document validé sur le plan technique sous réserve des amendements proposés, est du point de vu de l’Unesco un document qui décline une vision robuste et étayée du rôle de la culture dans le développement de la cohésion du Tchad. Une fois adopté officiellement, il est une contribution indéniable et exceptionnelle du Tchad à la très prochaine conférence mondiale de l’Unesco sur les politiques culturelles et le développement durable (mondiacult 2022) qui aura lieu du 28 au 30 septembre prochain à Mexico ».
Pour la ministre de la culture et de la promotion de la diversité, Dougouna Mbakasse Riradjim, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques demeurent souvent confrontés aux problèmes de mobilisation des compétences et des ressources, d’insertion dans la stratégie nationale. « Mais la présente politique culturelle sera adoptée par le Gouvernement de Transition dans les prochaines jours » rassure-t-elle.
Au sortir de l’atelier, les participants ont recommandés aux autorités entre autres la nomination des personnes au profil culturel au poste de conseiller dans les ambassades, de doter le ministère de tutelle des moyens conséquents pour stimuler les créations artistiques, de mettre en place un cadre de concertation permanent entre le ministère de la promotion de la culture et de la diversité, de l’éducation nationale, de l’enseignement pour une plus grande synergie d’actions dans l’enseignement et l’éducation culturelle.
Ndjondang Madeleine
