En prélude de la conférence mondiale de l’Unesco sur les politiques culturelles et développement durable (Mondiacult), prévue du 28 au 30 Septembre prochain à Mexico, le ministre d’état chargé de la réconciliation nationale Acheikh Ibn Oumar a présidé ce mardi 02 août 2022, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation du projet de la politique culturelle du Tchad.
Visant à examiner et adopter les documents du projet de politique culturelle du Tchad, cet atelier qui se tiendra du 02 au 04 août permettra aux participants d’étudier avec attention et valider les documents de projet politique culturelle qui sont structurés en plusieurs point notamment le contexte, la définition de la vision, l’identification des trois axes prioritaires ainsi que les six objectifs stratégiques qui vont orienter plusieurs actions.
Selon le représentant de la directrice régionale de l’Unesco, Maxime Adjanohoun, conformément à la vision présentée dans le rapport « Notre programme commun », l’objectif de cet atelier est de construire un secteur culturel plus solide, plus résilient, encré dans les perspectives de développement durable ainsi que de la promotion de la solidarité de la paix et de la sécurité. « Nous invitons les États membres de l’Unesco et la communauté internationale à organiser ensemble une réflexion continue sur les politiques culturelles pour relever les défis mondiaux et définir les priorités immédiates et futures » informe-t-il.
Conscient des difficultés que traverse le secteur culturel au Tchad, Maxime Adjanaoul a réaffirmé le soutien de l’Unesco au gouvernement tchadien. « Nous sommes conscients que le secteur de la culture nécessite des investissements à long terme, les acteurs culturels ont besoin d’infrastructures, d’opportunités, de liberté artistique et de soutien multiforme. Ensemble nous pouvons relever les défis auxquels sont confrontés les acteurs culturels et bâtir des secteurs créatifs forts, indépendants et dynamiques », promet-il.
Pour la ministre de la culture et de la promotion de la diversité, Dougouna Mbakasse Riradjim, l’ ambition des hautes autorités est de doter le pays des instruments normatif nécessaires à la gouvernance en matière de culture. C’est ainsi, souligne-t-elle, qu’avec l’appui du bureau régional Afrique centrale de l’Unesco, un état des lieux a été dressé et le processus d’élaboration d’une politique culturelle du Tchad a été retenu. « La conception et la formalisation d’un document de politique culturelle est une nécessité pour un développement harmonieux et soutenu du secteur, permettant à l’État de disposer d’un outil indispensable à la mondialisation des ressources, à la protection et à la promotion de la culture nationale », soutient-elle.
Ndjondang Madeleine
