Le Président du conseil militaire de transition Mahamat Idriss Déby a rencontré ce mardi 2 août 2022, les Présidents et membres des grandes institutions de la République, à savoir le gouvernement, Conseil national de transition, la Cour suprême, le Conseil économique, social, culturel et environnemental, la Haute autorité des media et de l’audiovisuel et la Commission nationale des droits de l’Homme. Devant ces Hommes, le Pcmt a réitéré la nécessité d’un dialogue national inclusif tout en indiquant que rien ne l’oblige à organiser ce dialogue.
Après le Comité d’organisation du dialogue national inclusif, la classe politique, les organisations de la société civile, les leaders traditionnels et les religieux, c’est le des présidents et membres des grandes institutions du Tchad d’être par le Président du conseil militaire de transition. Mahamat Idriss Déby a souligné le rôle de chacun dans construction d’un Tchad de dialogue, de paix, et de stabilité. « En allant au dialogue, il ne s’agit, ni plus, ni moins, de poser les jalons d’un Tchad nouveau, un Tchad résolument tourné vers le progrès, la modernité et le développement », précise-t-il.
Devant les représentants des grandes institutions, Mahamat Idriss Déby estime que ce dialogue ne sera pas « un combat d’un camp contre un autre. C’est plutôt, le combat du Tchad pour le Tchad, où seul l’intérêt supérieur du Tchad, doit prévaloir et avoir droit de cité ». Le Pcmt a martelé lors de cette rencontre n’est pas une obligation. « Je tiens à rappeler, que rien au plan juridique, ne m’obligeait à organiser ce dialogue. Mais j’ai décidé, en mon âme et conscience, que c’était la voie idéale pour rechercher la paix sociale, l’harmonie nationale pour bâtir un Tchad nouveau, réconcilié avec lui-même. C’est pourquoi, je tiens à réitérer ici, devant vous, le caractère inclusif et souverain de ces assises, mais aussi le caractère exécutoire des conclusions qui en découleront », affirme Mahamat Idriss Deby.
Nadjita Namlengar