Le président national de l’Union des travailleurs progressistes pour la cohésion (Utpc), Théophile Yombombé Madjitoloum, a fait ce 23 juillet 2022 un point de presse pour dénoncer l’arrêté du premier ministre de transition fixant le dialogue national inclusif pour le 20 août 2022 et les manœuvres du Cmt pour confisquer le pouvoir.
Le dialogue national inclusif annoncé pour le 20 août prochain ne fait pas l’unanimité dans le milieu politique tchadien. Selon l’Union des travailleurs progressistes pour la cohésion, depuis que les forces vives de la nation ont proposé un organe paritaire du dialogue, le conseil militaire de transition et les partis politiques affilier à lui ont préféré s’enfermer dans leur logique de gouverner seul par la force, en prenant en compte aucune proposition des forces vives. « Bien que le comité d’organisation du dialogue national inclusif travail seul dans le but d’imposer la marche à suivre pendant le dialogue, le plus grave en date du 14 juillet 2022, le premier ministre de transition a pris un arrêté au lieu d’un décret présidentiel pour convoquer le dialogue tant attendu par les tchadiens », s’inquiète Yombombé Madjitoloum Théophile.
Pour lui, le Pm a fait ainsi disparaître de son communiqué, le caractère souverain du dialogue et le ramenant à un simple forum du genre de 2018 et 2020 . « Le Pcmt renie toutes ses déclarations et promesses d’organiser un dialogue national souverain en ne maintenant uniquement le Codni qui ne renferme que les partisans du pouvoir, connus manipulateurs et tricheurs pour toutes élections passés ». Il ajoute que, le Pcmt entend donc, s’imposer par la force des armes, en cherchant déjà à confisquer toutes les libertés citoyens.
Face à cela, « l’Utpc continuera de solliciter tous ses réseaux internationaux afin de d’infléchir la tendance désastreuse du Cmt et ses alliés ».
Nguelsou Balgamma