Le secrétaire général du ministère de développement agricole… a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement du projet « Renforcer la cohésion sociale, la résilience et l’autonomisation des femmes et des filles dans les provinces du Lac et du Kanem ».
Ce projet financé à hauteur de trois millions de dollars canadien, près de 1,5 milliards de francs Cfa cible 3000 ménages du Lac et du Kanem et entre dans le cadre de la recherche continue de la résilience des populations affectées par différentes crises. Son objectif, rappelle le représentant de la Fao au Tchad Serge Tissot, est de « renforcer la cohésion sociale, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que l’autonomisation et la résilience des femmes et des jeunes filles face au changement climatique dans les provinces du Lac et du Kanem, en particulier dans les départements de Wayi, Mamdi, Kanem et nord Kanem ». « L’approche ne se concentre pas seulement sur les femmes et jeunes filles, mais s’attaque aussi aux causes profondes de la pauvreté, des inégalités et de l’exclusion de ces groupes de personnes vulnérables », précise-t-il.
A travers ce projet, la Fao et son partenaire, le Canada, cherche à promouvoir les droits des femmes et de jeunes filles dans le processus de prise de décision. Ce projet vient consolider les acquis du projet « Consolidation de la paix à travers l’adaptation au changement climatique et la résilience des moyens d’existence » et de celui « prévenir les conflits intercommunautaires et à contribuer à la consolidation de la paix à travers le développement du pastoralisme résilient dans la transfrontière de Diffa et du Kanem ».
Pour Abdelkérim Al-Tidjani Koïboro, secrétaire général du ministère de développement agricole, les actions envisagées permettront de contribuer à la résolution de cette situation. « A travers des actions de renforcement des capacités, ces femmes et jeunes filles seront accompagnées dans un cadre législatif et organisationnel qui leur sera favorable. Elles seront ainsi des véritables entrepreneures grâce aux micro-entreprises individuelles et ou collectives », ajoute-t-il.
Pour lui, le gouvernement de transition attend beaucoup de ce projet à l’effet « d’améliorer la cohésion sociale et la résilience climatique des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Lac et le Kenem ».
Stanyslas Asnan