Politique

Grève sèche de la section syndicale des impôts

Grève sèche de la section syndicale des impôts 1

A l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire tenue ce mardi 5 juillet 2022, les agents d’impôts ont décidé d’entrer en grève sèche jusqu’à vendredi. Ils entendent se réunir à l’échéance pour évaluer cette grève.
Après un préavis de grève, la section syndicale de la direction générale des impôts annonce une grève à compter de ce mardi jusqu’à vendredi prochain. « Depuis quelques années, nous avons présenté nos revendications, qui ont commencé à porter leurs fruits et qui devait s’étendre jusqu’à obtenir la totalité de revendications. Mais depuis une année, les choses ne bougent pas. Lors de la commémoration de la fête de travail, nous avons annoncé des actions revendicatives les premières semaines du second semestre de l’année. Mais jusqu’aujourd’hui, rien n’a été fait par rapport à nos revendications », précise Mahamat Hassan Aguid, président de la section syndicale des impôts.
En date du 24 juin, les agents des impôts réunis en assemblée générale extraordinaire vont donner un préavis à la hiérarchie pour une issue favorable à leurs revendications. « Le préavis a été envoyé à qui de droit et le bureau de la section syndicale est disposé à engager des pourparlers. Nous avons eu une rencontre avec les responsables de la direction générale des impôts mais à un niveau supérieur, les discussions n’ont pas eu lieu », ajoute le président de la section syndicale des impôts.
Mécontents de la « rupture du dialogue au Ministère des finances et du budget » et après expiration du préavis, les agents les agents des impôts ont annoncé cette grève.
Ces agents exigent l’amélioration des meilleures conditions de travail (construction dune direction générale des impôts digne de ce nom, des équipements adéquatas) et des meilleures conditions de vie des agents (la rétrocession des amendes et pénalités, une assurance maladie et un complément de pension à la retraite). « Nous avons obtenu en 2004, 40% des amendes et pénalités mais en 2019, on a réduit ce taux à 10% avant de remonter en 2020 à 20%. Et il nous été donnés comme promesse qu’en 2022 ces revendications auront une réponse favorable. Malheureusement il y a eu le décès du Maréchal qui a bouleversé les choses. Maintenant nous pensons que les responsables du ministère des finances reviennent sur la table des négociations pour mettre les agents de la direction générale des impôts dans leurs droits », ajoute Mahamat Hassan Aguid qui assure que la section reste ouverte à tout dialogue avec les autorités.

Stanyslas Asnan