Par une note de service, le premier ministre de transition Pahimi Padacké Albert détermine les conditions de nomination des chefs des unités administratives, représentants du chef de l’Etat et de l’ensemble du gouvernement dans leurs circonscriptions administratives.
Ne peuvent être nommés gouverneurs de province que « les fonctionnaires appartenant aux cadres de l’administration générale, classés dans la catégorie A ou des officiers supérieurs qualifies », précise la note. Pour les préfets des départements, la note indique qu’à ce poste, seront nommés que « les fonctionnaires appartenant aux cadres de l’administration générale, classés dans les catégories A ou B ».
Pour les sous-préfets, la note exige que soit nommés à ce poste « les fonctionnaires appartenant aux cadres de l’administration générale, classés au moins dans la catégorie B ». Les secrétaires généraux des provinces et les secrétaires généraux des départements, « sont nommés parmi les cadres des catégories A ou B, jouissant d’une bonne moralité et justifiant d’au moins cinq ans d’expérience », complète la note.
Le premier ministre, Pahimi Padacké Albert appelle également au respect des dispositions du décret N°901/Pr/Pm/Mfpte/2006 qui fixe le statut particulier des corps de fonctionnaires du secteur de l’administration. Par dérogation, « d’autres catégories d’agents de l’Etat ou du secteur privé répondant aux mêmes critères de compétence et d’expérience peuvent être nommes chefs des Unités Administratives ».
Nadjita Namlengar