La délégation gouvernementale réagit aux accusations portées par les politico-militaires dans un communiqué de presse rendu public le 19 juin dernier, le président du comité technique chargé de négociation avec les politico-militaires, Chérif Mahamat Zene s’insurge contre les « sorties inopportunes et intempestives » des mouvements rebelles, pour dit-il, semer le doute et la confusion depuis l’ouverture des pourparlers de Doha.
La délégation gouvernementale rappelle la volonté du gouvernement dans la recherche d’une « paix globale et définitive à travers le dialogue national inclusif dont la tenue a été plusieurs fois reportée pour permettre l’organisation d’un pré-dialogue, en vue de la participation des groupes politico-militaires à ce grand rendez-vous national ».
Dans cette optique, selon le communiqué, « la délégation gouvernementale n’a jamais interféré dans la conduite du processus de négociations en cours sous l’autorité unique de la médiation, elle ne s’est non plus jamais impliquée dans la gestion interne des groupes politico-militaires ».
Le communiqué souligne que les politico-militaires ont « vigoureusement rejeté, le 12 mai dernier un projet de chronogramme aux délais raccourcis, proposé par la délégation gouvernementale à la médiation ».
Le comité technique spécial chargé de négociation avec les politico-militaires qui trouve donc « inadmissible et irresponsable » d’être accusé de manœuvres dilatoires accuse des voix « malintentionnées parmi les politico-militaires » qui « persistent dans la désinformation et la manipulation insidieuse de l’opinion ».
Nadjita Namlengar