Economie

La Banque mondiale passe en revue la performance des projets qu’elle finance au Tchad

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La Banque mondiale a organisé ce jeudi 9 juin 2022 à l’hôtel Amitié, la revue de la performance des projets et programmes sous son financement et pour s’assurer de leur niveau de mise en œuvre de manière à atteindre les résultats fixés. Cette s’est déroulée en présence du ministre de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale Mahamat Hamid Koua et du Représentant résident de la Banque mondiale au Tchad Rasit Pertev.

Cette revue intervient au moment où la taille du portefeuille de la Banque mondiale a atteint un niveau record. Douze projets nationaux et sept projets régionaux, financés par la Banque mondiale sont en cours d’exécution pour un montant estimé aujourd’hui à 1,566 milliards de dollar américain.

Pour le représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, Rasit Pertev, au-delà cet cette somme impressionnante, ce sont des secteurs aussi vitaux qu’essentiels qui sont couverts à travers ces projets. « Il y a à peine un mois encore que le conseil d’administration de la Banque mondiale a mobilisé quelques 700 millions de dollar pour financer les projets dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures routières et de l’éducation. Il s’agit des projets structurants qui vont certainement faire bouger certains les lignes en termes d’accès des populations tchadiennes aux services sociaux de base », informe Rasit Pertev qui interpelle les uns et les autres sur leurs responsabilités dans la mise en œuvre de ces projets. « Une chose est de mobiliser autant de ressources pour la mise en œuvre des projets, une autre est de s’assurer que ces projets sont effectivement mis en œuvre en vue de soulager les populations vulnérables », a-t-il souligné.

Pour le ministre de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale Mahamat Hamid Koua, pointe du doigt une l’incapacité des uns et des autres à utiliser les ressources déployées par les partenaires pour répondre aux besoin de la population.  « Si nous avons 1,5 milliards mis à autre disposition pour répondre aux besoins de la population et si nous ne sommes pas capables de répondre aux besoins de la population, cela veut dire que y a problème », affirme le ministre Mahamat Hamid Koua qui demande aux participants d’identifier ces problèmes pour qu’ensemble ils apportent le changement.

Nadjita Namlengar