A l’initiative du projet d’appui à la Société civile (Pasoc), plusieurs acteurs de la société civile tchadienne sont formés sur la base des données géo référencée. Une formation qui a duré deux jours et qui a réunis les structures publiques, des Ong et Organisation de la société civile.
C’est un atelier sur la sensibilisation mais aussi la formation sur la base des données géo référencée des organisations de la société civile au Tchad. Cette formation qui vise d’après le coordinateur du Projet d’appui à la société civile Bakhit Youssouf Idriss de « faire approprier l’outil aux structures publiques d’encadrement des organisations de la société civile mais aussi des Associations, des Ong, des groupements et syndicats ». Un outil mis en place pour faciliter les interactions déjà existantes entre les différents acteurs.
« Au moment de la mise en place du Projet d’appui à la société civile (Pasoc), un diagnostic a identifié les faiblesses parmi lesquelles l’inexistence d’une base de données, c’est-à-dire, une archive qui permettrait d’avoir l’ensemble des associations autorisées au niveau du ministère. De nombreuses associations ne maitrisent pas des données », précise-t-il. Pour lui, la base des données géo-référencées vient résoudre ce problème de manière plus pragmatique. « Les organisations de la société sociale peuvent s’enregistrer là où elles sont, pourvu qu’il y a l’internet. Cet enregistrement leur permet déjà de s’identifier dans la base des données, et les structures d’appui (qui sont en charge de la gestion) peuvent vérifier si elles sont ou non autorisées. Comme le Pasoc est limitée dans le temps, il faudrait former ceux qui sont concernés pour qu’après le Pasoc ces acteurs puissent s’administrer et pérenniser cet outil dans le temps conformément aux missions qui sont les siennes», complète Bakhit Youssouf Idriss .
A travers les données géoréférencée, les Osc peuvent être identifiées, par province ou département et aussi par vocation.
