Dans un mélange de presse, les politico-militaires des Groupes de Qatar et de Rome en pourparlers avec le gouvernement de transition ont exigé la « libération “immédiate et sans condition” des cinq leaders de la marche du 14 mai dernier.
Les politico-militaires dénoncent « l’usage excessif de la force contre les manifestants pacifiques » et « l’incident mortel survenu dans l’enceinte de l’université Fayçal ainsi que la perte de sa main droite d’un lycéen ».
Ils réaffirment leur soutien aux revendications “légitimes” des manifestants et les exhortent à faire preuve de retenue et éviter tout acte incivique à savoir la destruction des propriétés publiques ou privées.
Les politico-militaires notent aussi que l’attitude du gouvernement ne favorise pas un climat serein pour la poursuite des négociations de paix et la tenue du dialogue national inclusif et souverain à N’Djamena
Pour eux, le gouvernement sera tenu responsable de l’intégrité physique des prisonniers”.
