Par un communiqué de presse signé ce 16 mai 2022 par son coordonnateur national Mahamat Macki Adam, le Collectif des associations et mouvements des jeunes (Camojet) déplore le dénouement violent de la marche pacifique du 14 mai dernier ayant causé des actes de vandalisme et appelle au calme et au respect des droits humains.
Les débordements violents de la marche du 14 mai dernier contre la présence renforcée de l’armée française au Tchad ne peuvent d’après le Camojet être imputés qu’aux seuls organisateurs.
« Ces débordements sont nourris de nombreuses causes allant de la mobilisation des populations qui ont rejoint la marche, à l’inefficacité dans l’encadrement par les forces de sécurité », précise le communiqué
Tout en condamnant le sentiment de haine et des attaques injustifiées des biens publics et privés, le Camojet exhorte le gouvernement de transition à la libération sans condition des leaders de la société civile dans le but d’apaiser le climat social et prioriser le dialogue pour l’intérêt national. « La France reste pour le Tchad un ami et partenaire. Nous appelons au calme et aux respect des droits humains, surtout les expatriés vivant au Tchad », souligne le communiqué
Kedai Edith
