La coordination des actions citoyennes Wakit Tama a organisé ce samedi 14 mai 2022 une marche pacifique pour dénoncer la confiscation du pouvoir par un clan et surtout contre France et la présence de son au Tchad, une première marche sans Les Transformateurs, le plus grand « pourvoyeur » des militants de Wakit Tama.
Avec ou sans Les Transformateurs Wakit Tama a réussi sa marche contre la France. Tout au long du boulevard du président Ngarta Tombalbaye, les militants et sympathisants de Wakit Tama ont répondu présent à cette énième marché qui a drainé un nombre important marcheurs. Hymne national et des slogans, d’habitude je hostiles à la présence française au Tchad ont retenti. Le drapeau français piétiné et le drapeau Russe hisser au côté de celui du Tchad. « Non à la France », « Poutine la seule solution », « La France dégage », on peut y lire sur les pancartes brandies.
La marche qui a commencé au rond-point de la deuxième station, devrait en principe prendre fin rond-point Sonasut, les manifestants veulent continuer ce qui à obligé la police à user de gaz lacrymogènes pour faire revenir les marcheurs au point de chute de cette marche. Les leaders de Wakit Tama non fait aucune déclaration majeure à par le mot de remerciement de du coordonnateur, Me Max Loalngar.
Malgré la fin de la marche annoncée par les leaders de Wakit Tama, les marcheurs décident de continuer avec la manifestation. C’est une marche aller-retour et le retour est violent. Les manifestants ont perturbé les cours dans quelques lycées qui longent le boulevard de Ngarta Tombalbaye. « La police ne police ne pouvait pas les disperser vu leur nombre. Si elle tente, les manifestants vont vouloir en découdre avec la police et cela risque d’être très violent », commente un observateur de la marche sur un balcon.
« Les Transformateurs pensent que sans eux la marche n’allait pas réussir. Ils regrettent même n’avoir pas pris part à cette importante marche d’aujourd’hui », tacle un chef d’un parti politique.
Les manifestants ont vandalisé sur leur passage une station Total. Arrivés au niveau de l’échangeur du palais de 15 janvier, la police a tenté de disperser les marcheurs avec des grenades lacrymogènes mais en vain.
Nadjita Namlengar
