A l’occasion de la journée internationale des filles dans les technologies de l’information et de la communication, Unicef a organisé un ‘’ live chat » U-Report, consacré à l’importance d’encourager les jeunes filles à oser faire des études dans les (tics), ce vendredi 29 avril 2022 à Résidence hôtel.
C’est pour répondre aux questions généralement posées sur la place des filles dans les technologies de l’information et de la communication au Tchad que ce ‘’ Live Chat » à travers U-Report a été organisé sous le thème : « Fille et métier des technologies de l’information et de la communication »
Selon une enquête de Internet Society Tchad Isoc en 2017 « seulement 1,3% des tchadiennes sont dans les sciences, l’innovation et les technologies sur les 51% que représentent les femmes et les filles de la population totale » a déclaré la cheffe de la communication Unicef au Tchad, Donaig Le Du.
Pourquoi ce faible pourcentage ? Comment faire pour encourager les filles à s’engager dans les études et métiers des technologies de l’information et de la communication ? Quelles sont les contributions des filles et femmes dans l’avancée des technologies de l’information et de la communication ? sont les points sur lesquels ont porté les échanges entre les participants , les expertes et experts de la communication de l’Unicef.
Pour les participants, les préjugés, la pression communautaire , le manque des matériels informatiques dans les établissements de formation, le manque d’éducation sur l’importance des (tics), le manque de motivation, l’insécurité, sont entre autre les raisons qui peuvent justifier l’absence des filles dans les filières des technologies de l’information et de la communication. Des préoccupations qui ont trouvé tour à tour des éléments de réponses auprès des experts en communication de l’Unicef. « Il est vrai que ce n’est pas facile, mais tout part de la jeune fille elle-même. Elle doit se donner un objectif et les moyens de l’atteindre malgré les préjugés de son entourage » Indique une experte . « les fille ont normalement leur place partout. Il n’ya pas un métier qui soit spécifique à la femme et un autre à l’homme » ajoute -t-elle.
D’après la cheffe de communication, Donaig Le Du, la connaissance rend moins vulnérable « oui, il y a les dangers sur les réseaux sociaux, mais plus vous les connaîtrez, plus vous aurez l’information de savoir comment assurer votre sécurité ,protéger vos données, moins vous serez vulnérables » estime t elle.
Ce ‘’ live Chat » a été un cadre d’échange durant deux heure entre les participants de N’Djamena , de Moundou et ceux d’Abeché .
Ndjondang Madeleine