Le séminaire organisé par les organisations de la société civile et partis politiques a pris fin ce vendredi 22 avril 2022 au Cefod. Les participants soutiennent qu’en cas d’exclusion ou de prolongation de la transition sans un large consensus, la rue doit parler.
Durant deux jours, plusieurs thèmes relatifs à l’organisation et les conditions de participation au dialogue national inclusif, la conduite de la transition et la gestion économique et financières pendant la transition ont été abordés.
Selon le représentant du Groupe de réflexion et d’action pour l’appel du 1er juin, membre du comité d’organisation Hassaballah Soubiane, l’objectif premier de ce séminaire est atteint. Et si les conditions de participation des forces vives crédibles au dialogue, « Le dialogue national inclusif, souverain et apaisé que nous attendons tous de plein pied, ne sera qu’une comédie sans lendemain et de façon imagée comme certains participants l’on décrié comme un biberon dont le contenu est la légitimation des puchistes au cout de de la dynastie », fait-il observer.
Hassaballah Soubiane espère voir au dialogue national inclusif un « riche débat contradictoire sincère et apaisé à la recherche d’un nouveau consensus solide et durable, jetant les base d’un Tchad nouveau. Un Tchad où chaque citoyen doit vivre dans un climat de justice, de liberté, de solidarité, de sécurité et de la paix ». En cas d’exclusion, « ce front lancera un appel à une vaste mobilisation citoyenne sans égale sur le territoire national pour se faire écouter », prévient-il.
Le coordinateur de la coalition des actions citoyennes Wakit tama, Me Max Loalngar profité de l’occasion pour dénoncer la détention arbitraire de Mekila Elysée Assingar, policier détenu plus de dix jours aux renseignements généraux et exiger sa liberation sans condition.
Nadjita Namlengar
