Le représentant de la Fédération luthérienne mondiale au Tchad Mangue Nane Madjimbaye a présidé ce mardi 1er mars 2022 l’atelier de formation pour le renforcement des capacités des organisations de la société civile sur les mécanismes de l’examen périodique universel (Epu) et la préparation du rapport alternatif 2022.
L’enceinte du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation au Tchad (Csapr) a servi de cadre de formation pour de nombreux acteurs de la société civile sur les mécanismes de l’examen périodique universel (Epu) et la préparation du rapport alternatif 2022. Un deuxième du genre. « A l’image du 1er, cet atelier est le résultat du travail collectif entrepris entre les associations de défense des droits de l’homme et la fédération luthérienne mondiale pour la mise en œuvre des activités », précise Mingué-Ngaye Bouroumbé présidente du collectif des associations de défense des droits de l’homme (Cadh). Il reconnait que depuis 2012, des efforts considérables ont été consentis par l’Etat pour rattraper le retard en matière de soumission des rapports sur la situation des droits de l’homme aux organes de traités des Nations-Unies ainsi qu’aux comités des experts de la commission de l’Union Africaine. Cependant, relativise-t-elle, « les rapports complémentaires des organisations de la société civile ont permis aux experts d’apprécier les mesures prises par l’État partie pour améliorer les droits de l’homme sur le territoire. Aussi, la soumission des rapports par l’État partie et de rapports complémentaires par la société civile aux comités des experts constituent un élément important ».
Pour le représentant de la Fédération luthérienne mondiale au Tchad Mangue Nane Madjimbaye, cette assise marque le début des activités du Cadh qui est un partenaire indispensable pour la réalisation du projet « Approche basé sur les droits ». « Le projet approche basée sur les droits et plaidoyer pour des moyens de subsistance durables à travers le droit à la terre et les droits des réfugiés est une initiative de la fédération luthérienne mondiale et financé par Pain Pour Le Monde (Pplm). La Fédération Luthérienne Mondiale à travers son Département d’Entraide Mondiale intervient au Tchad depuis 2007 à l’Est précisément dans le site des réfugiés de Koukou Angarana, pour ensuite étendre ses anciens au Sud du Tchad avec les réfugiés centrafricains », précise-t-il.
La fondation luthérienne mondiale fond sur les valeurs de dignité des personnes, des droits humains, de justice genre et justice climatique et des principes humanitaires.
Elle intervient dans le domaine de moyens d’existence, de la protection et de la cohésion sociale et offrant un service de qualité aux populations vulnérables.