Par un point de presse animé ce mardi 15 février 2022, le porte-parole du comité de gestion de crise d’événement d’Abéché Mahamat Maki Adam rappelle les plus hautes autorités à mettre en œuvre les revendications légitimes des victimes des massacres d’Abéché.
Rappelant les faits qui sont produits dans la ville d’Abéché province du Ouaiddai le 24 et 25 janvier dernier occasionnant plusieurs pertes en vies humaines et des blessés, les ressortissants du Ouaddai Géographique ont mis en place un comité de gestion de crise dans le but de mieux gérer la crise.
Pour Mahamat Maki Adam, « après sa mise en place, le comité utilise les voies et moyens pour la revendication de la justice aux victimes, nous membres du comité de gestion de crise de l’événement du 24 et 25 janvier dernier, œuvrons sans relâche afin de calmer les esprits surchauffés suite aux événements douloureux qui ont endeuillé les familles », indique-t-il. Selon lui, « pour les victimes les revendications légitimes des victimes des massacres d’abéché, parmi lesquelles le départ immédiat du gouverneur de la province du Ouaddai considéré comme pièce maitresse dans ces massacres », insiste Mahamat Maki Adam, porte-parole du comité de crise.
En plus, les ressortissants de Ouaddai Géographique, sollicitent les autorités d’accorder une attention particulière aux dossiers des blessés, « en cas de non prise en compte des doléances de la population, nous allons user de toutes voies légales prévues dans la constitution de la république du Tchad notamment des actions citoyennes », exhorte-t-il.
Par ailleurs, le comité de gestion de crise d’évènement d’Abéché condamne avec fermeté les actes lâches et inhumains perpétrés à sandana, présente les condoléances aux familles des victimes, aussi le comité indique qu’il est ouvert et disponible pour toute discussion qui peut apporter la quiétude dans le Ouaddai.
Makine Djama
