Le gouvernement a deux jours pour trouver une solution définitive aux négociations avec la plateforme
La plateforme de revendication syndicale a organisé une conférence de presse ce samedi 4 mars 2017 à la bourse de travail pour situer les journalistes sur les négociations avec le gouvernement suite au mot d’ordre de grève pour le 6 mars prochain.
Selon les membres de la plateforme présents aux négociations du vendredi 3 mars 2017, sur les sept points de revendication, 5 ont été acceptés par les deux parties. Ce qui bloque les négociations est la demande du syndicat pour le retrait de la loi 032 qui empêche les fonctionnaires de l’Etat d’aller en grève et le décret 687 portant réduction des indemnités et primes des agents de l’Etat.
« Nous sommes toujours en négociation. Si nous avons épongé 5 points, il ne reste que 2 points et on pense, en deux jours trouver une solution. Nous sommes encore dans le délai que nous avons accordé au gouvernement pour réfléchir », précise Younous Mahadjir, Vice-président de l’Ust.
Pour la plateforme syndicale, c’est le gouvernement qui est en train d’entretenir cette grève qui dure depuis quatre mois. La plateforme a suspendu la grève pour lui laisser le temps de réfléchir mais il a gardé le silence pendant 2 semaines avant d’envoyer une correspondance à la plateforme pour ouvrir les négociations.
Dans cet élan de négociation, la plateforme a compris que le gouvernement n’a pas une réelle volonté de résoudre le problème et trouver une solution idoine à la crise. C’est un système de blocage pour mener les syndicats, surtout les élèves vers une année blanche.
Djimnayel Ngarlenan
