Dans un communiqué de presse, le président de la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), Djidda Oumar Mahamat et le coordonnateur du Mouvement citoyen le temps ( Mct) déplorent les actes de violence lors des manifestations pacifiques à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï. Ils appellent les plus hautes autorités à prendre leurs responsabilités.
Après l’annonce de l’intronisation d’un chef de canton de la communauté Arabe Bani Halba, dans le chef-lieu de la province du Ouaddai en exécution d’un décret, des manifestations de contestation ont éclaté.
Selon la commission nationale des droits de l’homme, les établissements scolaires et les commerces ont rapidement fermé. Des scènes de violences sont en cours actuellement : pneus brûlés, véhicules ont été cassés , plusieurs commerces saccagés
« Les forces de l’ordre dans leurs tentatives de disperser les manifestants ont fait usage de balles réelles occasionnant ainsi cinq morts et quelques trente cinq blessés. Des actes de tortures des manifestants circulent par ailleurs sur le réseaux sociaux », regrette la Cndh.
Le Mouvement Citoyen le Temps dénonce une répression aveugle et appelle à la retenue. « Il faut rappeler que la charte actuelle de transition garantie la liberté de manifestation pacifique, qui d’ailleurs est un droit fondamental », indique Kemba Dida Alain, le coordonnateur du mouvement citoyen le temps.
Le Mouvement Citoyen le Temps appelle le gouverneur de la province du Ouaddai à privilégier le dialogue pour une issue pacifique à la crise.
Nguelsou Balgamma