Le directeur général de la Société de développement des produits alimentaires en Afrique (Sdpa) Dr Ngartola Tony Ngarbaroum entouré de ses partenaires d’Orabank-Tchad et du groupe Bolloré a annoncé la commercialisation dès le début de la semaine prochaine de la viande des bœufs à destination des pays d’Afrique Centrale et du Nigéria.
C’est un projet de chaine de valeur dénommé « Chad commodites market place (Ccm) » et porté par la start-up, la société de développement des produits alimentaires en Afrique (Sdpa). La première étape vise à commercialiser en moyenne 9.000 tonnes de viande cette année dans la zone Cemac et au Nigéria. « Le projet a pour objectif de commercialiser en 2022, 9 tonnes de viande dont 4000 pour la République démocratique du Congo, 2500 tonnes pour la République du Congo et 2500 pour le Gabon. Suivront ensuite l’Angola, la Guinée Equatoriale et le Nigéria pour atteindre 15 000 tonnes en 2023. Enfin en 2024, la Sdpa s’attaque aux marchés de l’Egypte et des pays du Moyen Orient pour atteindre 20.000 tonnes », précise le directeur général de la société de développement des produits alimentaires en Afrique (Sdpa) Dr Ngartola Tony Ngarbaroum. Le Groupe Bolloré Transport & Logistics Tchad va acheminer 25 tonnes de viandes de bœuf transformées dans les abattoirs frigorifiques de Farcha, à N’Djaména vers le Congo Brazzaville et de la République démocratique du Congo. « Nous sommes honorés et fiers d’annoncer qu’en synergie avec les agences de Bolloré au Cameroun, au Congo et en Rdc, Bolloré Transport & Logistics Tchad va transporter et livrer un conteneur frigorifique d’un volume total de 25 tonnes de viande de bœuf destinée aux populations de Congo Brazzaville et République démocratique du Congo. Cette cargaison spéciale va emprunter le corridor Tchad, Cameroun, Congo et Rdc », précise le directeur général pays de Bolloré Transport & Logistics Tchad, Cyrille Tetrel.
Cette opération de transport, assure-t-il, est la première d’une série qui a pour objectif de transporter annuellement 6000 tonnes de viandes vers les pays de la sous-région. Pour assurer la sécurité alimentaire et sanitaire, le groupe entend nouer un réseau et des partenariat à la fois local et sous régional avec de grandes compagnies routières, aériennes et maritimes. « Ces solutions à haute valeur ajoutée et pragmatiques pour la chaîne du froid assurent la sureté et la sécurité des expéditions ainsi que leur conformité réglementaire. Notre expertise logistique et notre maitrise de l’environnement ont permis de mettre en place les éléments essentiels le long du corridor pour rendre ce transport réalisable, avec le concours des agences de la sous-Région. Les différents schémas logistiques proposés sont tous conformes aux différentes réglementations en vigueur », ajoute-t-il. Ce projet est estimé à 10 millions de francs dollars, environ 6 milliard de francs Cfa.
Stanyslas Asnan