ar un communiqué final, le Conseil des Ministres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (Appo) a annoncé la clôture le 14 décembre dernier de sa 41eme session ministérielle avec la résolution de poursuivre l’exploitation des énormes ressources pétrolières et gazières de ses pays membres pour l’émancipation économique de ses populations tout en explorant l’utilisation des énergies renouvelables.
Figurait en tête de l’ordre du jour des discussions ministérielles, la question de l’Avenir de l’Industrie Pétrolière et Gazière en Afrique, à la Lumière de la quête mondiale de transition énergétique.
Reconnaissant la réalité du changement climatique les ministres ont exprimé leur soutien à tout effort humain visant à lutter contre les dangers du changement climatique. Ceux-ci ont notés selon le communiqué que l’approche actuelle de la transition énergétique est une imposition unilatérale où les pays développés qui, pendant plus de cent ans, ont utilisé les combustibles fossiles pour développer leurs économies et leurs sociétés, et qui ont toujours été conscients des dangers des émissions de combustibles fossiles, disent maintenant au monde que les combustibles fossiles sont dangereux pour l’humanité et que tous devraient les abandonner. « Nous admettons que ce mouvement agressif pour la transition énergétique arrive à un moment où les économies africaines sont prêtes à se lancer dans l’industrialisation, qui nécessite beaucoup d’énergie, alors que les économies des pays développés ont maintenant besoin de moins d’énergie en raison de leur transformation de la fabrication vers la production de connaissances et l’intelligence artificielles. » stipule le communiqué
Après avoir identifié les défis imminents auxquels l’industrie pétrolière et gazière sera confrontée en Afrique. Le conseil a convenu qu’en ce qui concerne le financement des projets énergétiques sur le continent ,la recherche des ressources publiques et privées afin de réunir les capitaux pour continuer à financer l’industrie pétrolière et gazière est plus que nécessaire . « le potentiel existe, car le continent compte une population énorme de 1,3 milliard d’habitants. Il suffit de les mobiliser et de leur donner les moyens d’acheter de l’énergie. L’Afrique devait revoir sa stratégie, car la donne change rapidement et il doit chercher en son sein l’expertise, la technologie, le financement et les marchés pour ses ressources énergétiques » précise le communiqué
Le Conseil des ministres a réaffirmé son attachement à la protection de l’environnement, en soulignant dans le communiqué , la nécessité de recourir aux technologies qui permettent l’utilisation de combustibles fossiles avec une empreinte carbone minimale. En outre, il a appelé les pays technologiquement avancés et financièrement capables d’apporter leur soutien aux pays africains alors qu’ils sont aux prises avec les défis de la Transition Energétique.
Présidée par le Président de l’Organisation, le ministre des mines et de l’énergie de la République d’Algérie Son Excellence Mohamed Arkab la 41 eme session ministérielle a vu la participation des Ministres et Chefs de Délégation des 14 Pays Membres de l’Organisation, à savoir, l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Congo, la RD Congo, l’Egypte, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la Libye, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Étaient également présents le Ministre du Pétrole et de l’Énergie du Sénégal, S.E. Mme Aishatou Sophie Gladima, le Vice-Ministre de l’Énergie du Ghana, S.E.M Mohamed Amin Adam, le Secrétaire Exécutif de la Commission Africaine de l’Énergie de l’Union Africaine, M. Rashid Ali Abdalla et le Président Exécutif de la Chambre Africaine de l’Énergie, M. NJ Ayuk, parmi d’autres organisations internationales de l’énergie.