A travers un point presse, Bedoumra Kordjé représentant du groupe de réflexion et d’action pour l’appel du 1er juin 2021, de la coordination des actions citoyennes Wakit Tama et de la plateforme de concertation de la diaspora tchadienne a proposé ce vendredi 10 décembre un agenda qui garantisse le succès du dialogue national inclusif au Cefod.
Par cet agenda, les organisateurs proposent un agenda qui s’articule autour de trois points qui garantisse le dialogue national inclusif. L’agenda prend en compte le pré-dialogue, la conduite de la transition et les conditions pour l’organisation réussie du dialogue. Pour ce qui est de pre-dialogue, les organisateurs disent qu’elle doit inclure dans son ensemble toutes les forces politico-militaires et aussi la participation des forces vives de l’intérieur et de l’extérieur du pays. « Les questions de la sécurité des participants au dialogue et de la révision de la charte de transition devront y trouver une solution afin de créer l’apaisement et la confiance nécessaire à un dialogue national inclusif, suivant l’agenda ».
Le dialogue national inclusif doit porter sur la refondation de l’État Tchadien. Pour le porte-parole des organisateurs, vu les préoccupations largement exprimées, le dialogue national inclusif devra porter sur « la refondation et la forme de l’État, les institutions, la nouvelle constitution, la loi électorale et le découpage électoral, la structure d’organisation des élections, aussi les orientations au futur gouvernement élu, en particulier sur le processus de vérité, justice, réparation et réconciliation »
Concernant la conduite de la transition, l’agenda propose, la révision des textes régissant la transition, la définition et l’adoption des organes de transition, la désignation des membres des organes de la transition, intégrés, compétent et inamovible, de définir les grandes lignes du programme de transition : referendum sur la constitution, l’organisation des élections, gestion saine du pays.
Pour l’organisation réussie du dialogue, les forces vives de la nation, estiment que toute la crédibilité et l’acceptation de résultats du dialogue repose sur la participation équilibrée et représentative de toutes les forces vives de la société tchadienne sans exclusion. « Pour cela, la sélection des participants doit se faire dans le cadre d’une concertation ouverte à l’ensemble des acteurs. En cas de nécessité, un facilitateur pourrait être désigné d’un commun accord pour aider les parties », disent-ils.
Nguelsou Balgamma