Par un communiqué de presse diffusé le mardi 07 décembre 2021, la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) a présenté les résultats obtenus à l’issue du lancement de la deuxième tranche de son programme triennal d’emprunts obligataires par Appel Public à l’Epargne (APE), dénommé « BDEAC 5,60% Net 2021-2028 ».
s’étant déroulée du 15 novembre au 02 décembre 2021, le lancement de la deuxième tranche du programme triennal d’emprunts obligatoires par appel public à l’épargne a permis de mobiliser un montant total de près de 115 milliards de FCFA, contre un objectif initial de 100 milliards de FCFA, soit une sursouscription de près de 15 milliards de FCFA.
« Cette performance de la banque est exceptionnelle car elle est meilleure que celle obtenue il y a une année.Mais également, parce qu’elle s’est déroulée dans un environnement plus concurrentiel avec notamment l’émission des obligations des Etats de la sous-région sur le même marché. Elle traduit surtout l’appréciation positive que les investisseurs et les épargnants portent sur la qualité de la signature de la Bdeac » souligne le Président de la Bdeac fortunati-Ofa Mbo Nchama
la qualité des contributions reçues conforte également le positionnement actuel de la BDEAC comme un acteur majeur et fédérateur sur le marché financier Sous- Régional. Selon la teneur du communiqué, «les souscripteurs regroupent les personnes morales non bancaires, les établissements bancaires et financiers et les personnes physiques.La contribution des personnes morales à cette opération se chiffre à 109 971 000 000 F Cfa».
Par ailleurs, le Président de la Bdeac, a remercié chaleureusement le consortium ainsi que les 24 agents placeurs disséminés dans les 6 pays de la CEMAC qui ont accompagné son institution dans cette opération et contribué ainsi à sa réussite dans un contexte pourtant difficile « En sollicitant le marché financier Sous-Régional de façon aussi récurrente, la BDEAC renforce sa position d’acteur majeur dans ce marché et la qualité des émissions obligataires de la Banque constituent un canal privilégié du recyclage et de la valorisation de l’épargne des ménages qu’elle implique ainsi indirectement au financement de l’économie réelle de la zone » conclu-t-il
