Par un point de presse fait dans les locaux de Sil, le président de la Chaire Senghor de la francophonie, le professeur Khalil Alio a annoncé , l’organisation des manifestations scientifiques sur l’apport du français dans le système éducatif Tchadien en mi-décembre prochain.
Cela pour évaluer l’apport de la langue française dans le système éducatif Tchadien et valoriser le travail de recherche des enseignants et chercheurs du français. Tout en contribuant au renforcement de l’enseignement en français du fondamental au supérieur.
Rappelant l’importance de la langue française pour les pays francophones, Pr Khalil Alio, informe que les populations font très largement confiance au français pour répondre à leurs besoins notamment: besoin d’éducation, de formation, de communication d’information, de socialisation et de culture.
S’agissant du Tchad, le système éducatif Tchadien est constitué de l’ensemble des instances d’initiatives et de conception, des structures de planification, de production et la gestion ainsi que des circonscriptions et structure d’enseignement, de formation et de recherche œuvrant à la transmission des savoirs, entre autres savoir faire et savoir être. » Présente de bout en bout sur l’ensemble du curriculum scolaire( de la petite section de l’école maternelle jusqu’aux lycées, en classes des terminales), langue vecteur des apprentissages pour la totalité des disciplines non linguistiques, ne soufrant par ailleurs d’aucune concurrence véritable dans le système éducatif francophone », constate Pr Khalil Alio.
En outre, ces journées de manifestations scientifiques ont pour but de montrer comment la recherche se fait de manière pratique en ce qui concerne l’enseignement du français dans les établissements scolaires et universitaires. » A travers des interventions en français, des chercheurs, travaillant dans différents domaines, vont montrer la façon dont le français est enseigné du fondamental au supérieur », informe le président de la Chaire Senghor de la francophonie.
Ainsi, cette manifestation scientifique avec la participation des spécialistes du domaine sera également l’occasion privilégiée de rencontres et de débat avec les professionnels et la communauté scientifique autour des problématiques et l’actualité de ce champ de recherche qui est l’apport du français dans le système éducatif Tchadien. » Ces deux jours de manifestations scientifiques doivent contribuer au renforcement de l’enseignement en français au primaire à l’Université, puis de formuler des propositions concrètes en vue du renforcement de la place du français dans le système éducatif Tchadien. Elle durera deux jours et pourra être organisée dans différents lieux de la capitale.
Nguelsou Balgamma
