Le président de la fédération tchadienne de football Moctar Mahamoud Hamid a échangé ce samedi avec les hommes des médias sur le fonctionnement du football, les relations entre le ministère de tutelle et la fédération.
Face aux journalistes, le président de la fédération tchadienne de football associaétion (Ftfa) s’est montré pacifiste assurant que son équipe et lui, n’ont pas de problèmes avec le ministère de tutelle. « Nous n’avons pas à avoir des mauvaises relations avec le ministère. Nous avons toujours eu de bonnes relations avec le ministère », informe Moctar Mahamoud Hamid qui note : « mais si des petits problèmes arrivent d’ailleurs pour intoxiquer les relations, ce n’est pas de notre faute ». Pour lui, la suspension du Tchad par l’instance mondiale de football n’est pas de sa responsabilité. « Nous ne savons pas sur quoi nous avons été suspendus. Nous ne nous reprochons de rien. Il est temps que la jeunesse joue au football », se rejoui le président.
Face à ses détracteurs qui l’accusent d’être à l’origine de la piètre performance de l’équipe nationale ou un handicap au football, Moctar Mahamoud Hamid les invite à voir la réalité en face. « S’il y a un match en vue, nous écrivons 6 mois à l’avance au gouvernement. Il nous faut des matériels, des médicaments, de quoi nourrir les joueurs, l’endroit pour les loger mais aussi des amicaux pour se mettre en jambe. Il nous manque de subvention de l’Etat », déplore-t-il.
« Le Tchad est un pays à plat »
Abordant la question sur le sport en général, le président de la fédération tchadienne de football assure que le Tchad « est un pays à plat ». « Il ne ressemble à aucun pays au monde. Vous avez vu un terrain de basketball, de handball ou un ring ? Ne m’accusez pas. Soyons honnêtes, ce n’est pas à la fédération de construire de terrain de sport ou faire marcher la sélection. C’est un problème de l’Etat. Vous cotisez pour le fonctionnement des sports et ce n’est pas nous qui gérons ce fonds », dénonce-t-il.
Stanyslas Asnan