Le président du Collectif tchadien contre la vie chère(Ctvc),Dingamnayal Nely Versinis a fait un point de presse pour dénoncer les coupures abusives d’électricité avec ses corollaires sur les activités administratives et commerciales dans son ensemble.
Suite aux multiples coupures d’électricité dans la ville de N’Djamena et dans les provinces du pays, le collectif Tchadien contre la vie chère est vent debout contre le phénomène. « Qui dit développement d’un pays, dit source d’énergie, la ville de N’Djamena et la quasi-totalité des provinces du pays sont soumises à des coupures abusives d’électricités avec leurs corollaires sur le déroulement des activités administratives et commerciales dans l’ensemble » affirme le président du collectif tchadien contre la vie chère Dingamnayal Nely Versinis. Selon lui, les premières victimes directes de cette pratique relevant d’un autre âge sont les ménages, les grandes et moyennes entreprises notamment : les ventes de poissons frais, boulangeries, ateliers de soudures, menuiseries, cinémas, artisans, imprimeries, médias, cyber cafés, cliniques, cabinets d’avocats, huissiers, notaires, comptables, débits de boissons, hôtels, salons de coiffures, cabines téléphoniques, les fabricants de cercueils pour enterrer nos morts.
Pour le collectif, la fourniture régulière de l’électricité pour la ville de N’Djamena ne peut être possible tant que sur les 11 citernes de 36.000 litres de carburants qui sortent de l’usine de Djarmaya sensées ravitailler les centrales électriques par jour, les 5 citernes de 36.000 litres continuent par être détournés par un groupe mafieux bien organisé qui continue par s’enrichir de manière illicite pendant que la population croupit dans le noir. Pour les provinces le pire est atteint. « Il est inconcevable que l’Etat verse 60 milliards de FCFA par an à la SNE sans que celle-ci ne puisse être capable de satisfaire les consommateurs et pourtant cette société génère suffisamment de l’argent. Le constat est amer et bassement honteux pour un Tchad, pays exportateur du pétrole depuis 2003 » s’indigne le président du collectif tout en indiquant que la caravane de désordre dans ce secteur doit s’arrêter pour le bien- être de nos concitoyens.
En outre Dingamnayal Nely Versinis, prévient que « désormais les revendications passives des consommateurs tchadiens passeront à des revendications actives de boycott et de protestation dans un bref délai si rien n’est entrepris, dans une semaine par les autorités afin de permettre à la population d’avoir régulièrement de l’électricité ».
Ndjondang Madeleine