En prélude à la campagne citoyenne sur la paix et l’inclusion sociale qui couvrira 12 provinces du pays. Le coordonnateur de la coordination des associations civiles, humanitaires et de droit de l’homme (CACH) Abdoulaye Abderahim a tenu un point de presse ce lundi 15 novembre 2021 relatif aux préparatifs de ladite campagne.
Cette campagne, qui est une action patriotique des citoyens tchadiens ayant fait valoir leur compétence, leur intégrité et leur leadership serviteurs dans le milieu des associations des jeunes, des femmes et d’acteurs de résolutions pacifiques des conflits intercommunautaires, vise à rassurer le peuple tchadien et les partenaires internationaux sur la bonne volonté des citoyens d’avancer positivement vers la refondation du Tchad.
Selon le coordonnateur de la Cach, Abdoulaye Abderahim , son institution fidèle à sa mission d’anticiper sur les conflits à travers le dialogue dans le respect de la diversité des peuples, la défense des droits humains, l’inclusion de toutes les communautés dans la gestion des affaires publiques à égale chance, « entend apporter sa contribution par la mise en œuvre d’une campagne citoyenne nationale qui aura au menu des ateliers interactifs, des séminaires, des activités culturelles, artistiques et sportives et ciblera toutes les sensibilités de nos communautés habitants les 12 provinces ciblées»,informe-t-il.
Pour Abdoulaye Abderahim depuis la mort tragique du maréchal et les différentes crises caractérisées par des manifestations de répressions , de déchirures et divergences sur la gestion du vide juridique, « le fossé qui se creuse chaque jour entre les acteurs politiques , associatifs , gouvernementaux et religieux en dépit de la mise sur pied du comité d’organisation du dialogue national inclusif est à déploré et nécessite des actions citoyennes , des propositions et des contributions pour désamorcer ces crises latentes » ajoute-t-il
Le coordonnateur de la Cach attire l’attention du gouvernement sur les violences commises par les militaires à l’encontre du prêtre de la paroisse Saint Isidore Bakandja de walia l’abbé Madou et l’assassinat du surveillant général du complexe du groupe Toumai Ismail Alhadj Koulbo.« Nous demandons au ministre de la justice de prendre des mesures pénales nécessaires applicables selon la loi de la république et alertons une fois de plus le ministère de la sécurité publique de la montée du phénomène des enlèvements des enfants qui se fait par l’intermédiaire des gens communément appelés Wandjami » conclu- t-il.
Kedai Edith
