Le président du comité d’organisation de la conférence internationale sur la forme de l’Etat, Baniara Yoyana, a clôturé cette conférence qui vise à proposer le fédéralisme pour un Tchad unis et prospère, ce samedi 6 novembre 2021 au Cefod.
Durant trois jours, les participants issus des organisations de la société civile et des partis politiques d’obédience fédérale et des personnes ressources se sont penchés sur l’apport du fédéralisme pour le développement du Tchad et le vivre ensemble des Tchadiens avec le thème, « la forme de l’Etat au Tchad : le fédéralisme est-il la solution ? ». 25 experts nationaux et internationaux sur la question du fédéralisme ont développé ce thème à travers 9 autres sous thèmes.
Pour les participants, il faut que le Tchad bascule vers le fédéralisme. « Si le Tchad est un Etat fédéral, le Ouaddaï ne manquera une simple eau potable.Il nous faut donc aller vers le fédéralisme », affirme Mahamat Rouffay enseignant chercheur et participant à cette conférence. Selon le président du présidium, Bédoumra Kordjé, toutes les régions du Tchad regorgent des potentialités donc le fédéralisme peut permettre à chaque Etat fédéré de se développer dans l’harmonie avec les autres Etats fédérés.
Selon le président du comité d’organisation de la conférence internationale sur la forme de l’Etat, Baniara Yoyana, à travers cette conférence, les participants viennent de faire du Tchad un pionnier sur cette question du fédéralisme. « Le fédéralisme c’est partager les compétences, les ressources, les espaces ou territoires. Il est donc normal que ceux qui profitent aujourd’hui des avantages de l’Etat unitaire centralisé résistent à tout changement au détriment du bien-être de tous », a-t-il indiqué.
Nadjita Namlengar
