L’un des champs pétroliers de Esso de Miandoum, dans le département de Nya, province du Logone orientale a pris feu ce samedi 5 novembre 2021.
A l’heure actuelle, l’on ignore les origines de cet incendie.
Un bras de fer avec le personnel
Depuis l’annonce de la vente de ses intérêts à la société britannique Savannah Energy, Esso Tchad est en conflit ouvert avec ses employés nationaux sur le paiement de leurs s droits. L’entreprise a mis en chómage ses employés nationaux « sans aucune prinscription légale des textes en vigueur invoquant ainsi le lockout suspendant les contrats de travail et salaires de ces derniers » le 7 octobre dernier. Face à cette situation, l’Union des Syndicats du Tchad (Usr) demande à la direction générale d’Esso de cesser de narguer les employés y compris I’Etat qui multiplie les menaces et intimidations à travers des sanctions disciplinaires, blames, mise à pied et licenciement massif. « La direction gênérale ayant invoquée le lockout s’évertue à faire un recrutement massif des personnels expatriés en lieu et place des employés nationaux sans que cela ne suscite aucune reaction de la part du gouvernement », déplore l’Ust tient qui dénonce le caractere illegal de ce lockout vue que les employés nationaux ne sont pas grève. « Face à ces deviances comportementales, ces complexes de supériorité exagèrent ses zeles hors normes, en face desquels le devoir d’une action exigeante s’impose. L’Ust en appelle à la responsabilite du gouvernement devant ses violations flagrantes du code de travail Tchadien. Face à cette urgence psychologique et socio-économique, des sanctions concrétes et exigeantes doivent être prises pour restaurer la légalité » , note l’organisation dans un communiqué publié ce samedi 5 novembre 2021.
Stanyslas Asnan