Le coordinateur national du système d’information d’alerte précoce, Mahamat Allamine Alhabo, représentant le directeur général du ministre du développement agricole a présidé ce 20 octobre 2021 le lancement de l’atelier de validation des résultats de l’impact du covid-19 et les autres chocs sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence.
Valider les résultats de l’impact du covid-19 et autres chocs sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence est l’objectif de cet atelier d’une journée. Pour le représentant adjoint de la Fao au Tchad, Marc Mankoussou, le Tchad dispose d’importantes potentialités agro-sylvo-pastorales et halieutiques dont l’exploitation représentent à la fois la principale activité de la population composée majoritairement des jeunes et des femmes ainsi que le moteur de croissance et de diversification économique. « La mise en œuvre de ces ressources butte à plusieurs problèmes cumulés, notamment les répercussions de l’insécurité, de la pandémie de covid-19, des changements climatiques mais aussi et surtout la crise économique et financière qui en résulte », soutient-t-il.
Pour le coordinateur national du système d’information d’alerte précoce, Mahamat Allamine Alhabo, la tenue de cet atelier témoigne l’engagement ferme de la Fao à accompagner le gouvernement du Tchad dans l’amélioration des conditions de vie de la population.
« Grâce aux efforts du gouvernement et de l’appui de ses partenaires, d’importantes avancés ont été notées et des nombreux acquis obtenus surtout dans le cadre de résolution de crise liée au covid-19 », explique-t-il.
Selon lui, l’enquête dont les résultats fait l’objet de cet atelier a été mise en œuvre pour collecter les informations et apprécier la sécurité alimentaire dans les ménages, le niveau de la vulnérabilité et autres chocs comme la sècheresse, les ennemis de la culture etc.
Lobey Bab Sidick