Le représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, Rasit Pertev et le directeur des études et de la coopération au ministère de l’économie et de la planification du développement, Allassembaye Dobingar ont procédé ce lundi à l’ouverture de l’atelier de présentation des rapports portant sur les questions clés de développement au Tchad.
Cette semaine dite du savoir intitulée « des réformes ambitieuses pour lutter contre la pauvreté », a pour objectif de favoriser le débat public sur les principaux développements et perspectives récents en matière de politiques macroéconomiques, sociales et publiques en faveur de la croissance et de la réduction de la pauvreté. Pour le représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, Rasit Pertev, ces rapports permettront à la relance du plan de développement au Tchad. « Les recommandations formulées dans le cadre de ces rapports visent à guider des prises de décision allant dans le sens de la situation socioéconomique du Tchad», ajoute-t-il.
Selon le directeur des études et de la coopération, Allassembaye Dobingar, la présentation de ces rapports marque une étape importante dans l’évolution de la situation économique du Tchad.
Au cours de cet évènement, les experts de la Banque mondiale présenteront une série de rapports portés sur: « la note sur la situation économique et de la pauvreté au Tchad » qui révèle que la pandémie de Covid-19 a considérablement perturbé la reprise économique du Tchad. Tchad; « les avantages économiques d’une société post Covid-19 soucieuse de l’égalité des genres ». Le rapport passe au crible toutes les formes d’inégalité des genres.
« L’évaluation de la pauvreté au Tchad », analyse l’évolution de la pauvreté au cours de la dernière décennie, avec un regard sur les sources de revenus des ménages ruraux, le capital humain et les différents types de chocs rendant les ménages tchadiens vulnérable à la pauvreté.
En plus, le rapport sur « les réfugiés au Tchad : La voie à suivre » qui jette un regard sur la pauvreté et les conditions de vie des réfugiés tout en proposant des pistes d’avenir.
Nadjita Namlengar