Le président du Groupe de réflexion et d’action pour l’appel du 1er juin, Bedoumra Kordjé a fait un point de presse ce mercredi 6 octobre 2021 au Cefod pour dire non à ce semblant de dialogue national inclusif qui se prépare.
Pour Bedoumra Kordjé, les Tchadiens dans leur grande majorité aspirent à un dialogue où toutes les forces vives de la nation vont se retrouver de façon équilibrée et représentative dans une conférence pour débattre et adopter de solutions consensuelles, justes et durables. « Il réclament clairement une conférence nationale inclusive et souveraine », martèle Bedoumra Kordjé.
Le Conseil militaire de transition, conforté par le soutien du gouvernement français et le silence de l’Union africaine, selon le président du Gra-appel du 1er juin, pose des actes qui acheminent le Tchad vers un semblant de dialogue national inclusif. Pour Bedoumra Kordjé, par ces actes, notamment l’absence de revision de la charte de transiton dans la liste les thématiques présentées par le Comité d’organisation du dialogue national inclusive, les termes de référence de ce Comité portent sur des thématiques qui n’ont rien n’avoir avec la transition et enfin repression violente et brutale, parfaitement inutile, de la marche de Wakit Tama, le Cmt se dirigent vers confiscation du pouvoir. « Le Cmt, Malgré les multiples appels à attendre la Conférence nationale inclusive et souveraine, a décidé de nommer les membres du conseil national de transition, composé en majorité de ses partisans, qui va légiférer pour lui et en son nom », déplore-t-il. « Après des décennies de gabegie, de népotisme, de clanisme et d’injustice, le peuple tchadien ne veux plus de cette démocratie de façade et n’acceptera plus les tripatouillage électoraux. Le dialogue tel que voulu par le Cmt que l’on prépare à servir de force aux tchadiens ne sera inclusif que de nom et certainement sans effet, puisque non souverain », ajoute Bedoumra Kordjé.
Le président du Gra-appel du 1er juin appelle le peuple tchadien, les forces vives et les amis du Tchad à se mobiliser et imposer la tenue d’un véritable dialogue national inclusif aboutissant aux décisions exécutoires telles que la revision de la charte de transition, la mise en place des nouveaux organes consensuels de transition et l’elaboration et adoption des orientations pour le projet de constitution.
Nadjita Namlengar
