Le Premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert a animé une conférence de presse ce jeudi 9 septembre 2021 à l’office national des médias audiovisuels, pour faire le point sur le prochain dialogue national inclusif et les défis de la période de transition.
Rassurer les Tchadiens du respect de la période de transition qui est de 18 mois et dresser le bilan des réalisations des autorités de transition sont les points phares auxquels le premier ministre Pahimi Padacké Albert s’est appesanti. D’après lui, dans la vie d’une nation, il peut arriver que le temps s’accélère, que les événements heureux et malheureux arrivent en saccade. Pour Pahimi, la situation géopolitique du Tchad a plongé le pays dans une situation d’incertitude après la disparition brutale du président Idrisss Deby Itno. Mais, la mise en place du Conseil militaire de transition permet d’inscrire cette transition dans les pages brillantes de l’histoire.
Pour le mandat de la transition, le Premier ministre affirme que l’action est très vaste dans son champ, mais très limité dans le temps. « Notre mandat, c’est de travailler pour que, ce qui nous est arrivé ne se reproduise plus jamais. C’est de travailler afin qu’à l’issue des 18 mois de transition, tous les acteurs, quels que soient les considérations personnelles et les intérêts en jeu, s’accordent à reconnaitre que le seul moyen d’accession au pouvoir soit désormais la voie des urnes », explique-t-il.
Quant aux réalisations pendant les quatre mois de la transition, Pahimi Padacké Albert pense que qu’il est un peu tôt de faire le bilan. Cependant, il se permet sans crainte de faire un inventaire des actes posés depuis le 3 mai. Tout en se félicitant de la mise en place d’un gouvernement de transition de large consensus, de la création des organes indispensables au déroulement d’une transition apaisée.
Pour le Premier ministre, l’étape très attendue de cette phase de la transition est l’organisation du dialogue national inclusif. « les différentes structures mises en place continueront les consultations avec les acteurs civils et militaires et de l’extérieur en vue de renforcer le caractère inclusif voulu du dialogue national ». Il rassure que les résolutions issues du dialogue national inclusif serviront à la réforme du corps juridique capable d’organiser des élections générales libres et démocratique.
Nadjita Namlengar
