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A N’Djamena, le risque d’accident de plus en plus grand

A N'Djamena, le risque d'accident de plus en plus grand 1

A N’Djamena, il ne se passe pas un jour sans accident. Comme cité, elle n’est pas la seule dans ce cas mais le comportement de ses habitants accentue le risque d’accident.
Des camions-citernes ou autres gros porteurs et des voitures qui occupent la chaussée, des animaux qui divaguent, des conducteurs qui téléphonent au volant, tels sont les comportements des usagers que l’on observe quotidiennement dans les différents arrondissements de la capitale tchadienne.
Cet après midi, nous roulions vers le cimetière de Toukra, à la sortie sud de la capitale .A quelques mètres d’une station-service, une image retient l’attention de tout passant. Sur le bas côté, des tessons de bouteilles s’étalent sur plusieurs mètres. Nous faisons un arrêt pour nous renseigner. « C’est depuis plus d’une semaine que c’est resté là », renseigne un réparateur de moto assis sous un neem non loin de l’endroit.

Selon les riverains, c’est un camions transportant des boissons gazeuses qui aurait déversé toute sa cargaison suite a un accident. Depuis lors, ni les auteurs de l’accident ni la mairie ne se sont présentés pour nettoyer les débris qui reprennent un réel danger renseignent les les habitants de la zone.

« On ne le souhaite pas mais imaginons que les gens fassent un accident et tombent à cet endroit. Il y aura un double accident car,  les bouteilles cassées vont les blesser », se plaint Mariam, une vendeuse de lait qui opère dans ce secteur très fréquenté.