L’UNDR encourage le Syndicat des magistrats tchadiens (SMT) dans sa lutte
Dans un communiqué de presse, le chargé de communication de l’Union nationale pour le Développement et le renouveau (undr), Laring Baou, informe que pour avoir pertinemment constaté que l’Etat de droit est en vacance au Tchad parce que les commandants de brigade et consorts se sont érigés en juges, allant jusqu’à fermer le bureau d’un parti politique, lors de la grève des magistrats, Djonga Arrafi est en train de subir des pressions administratives.
Pour le parti, le conseiller à la Cour d’Appel et Secrétaire Général du Syndicat des Magistrats du Tchad, menacé de radiation pour s’être exprimé en tant que syndicaliste.
De ce fait, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) encourage les magistrats à ne pas livrer leur collègue à l’arbitraire comme cela l’a été, dans l’affaire Gali Ngothé Gatta, avec Dekambé Emmanuel, à l’époque Conseiller à la Cour d’Appel de Moundou, radié pour avoir opté pour le droit. Le pouvoir judiciaire doit marquer son indépendance et la faire respecter pour garantir aux citoyens le minimum de droits qui leur sont restés.
L’Undr rappelle aux Tchadiens en général qu’ils ne doivent pas baisser les bras, face à un gouvernement qui, au lieu de s’efforcer de régler de nombreux problèmes sociaux qui s’accumulent, détourne constamment l’attention de l’opinion publique des vraies questions politiques, sociales et économiques.
Ganguenon Patricia
