La présidente par intérim du Cercle de réflexion et d’orientation sur la soutenabilité de l’économie tchadienne (Croset), Remadji Christelle, a présidé en partenariat avec le Forum et réseau africain sur la dette et le développement (Afrodad), la cérémonie du lancement de la conférence africaine sur la dette et le développement ce jeudi 26 août 2021.
La crise de la dette africaine a été accélérée par l’apparition de la pandémie de Covid19. Et si de nombreux pays en développement étaient confrontés à cette crise avant la pandémie, la nature de cette dette de ces pays en développement est beaucoup plus complexe que par le passé avec un nouveau paysage qui présente des risques plus important, rappelle la présidente par intérim du Croset. « Une part croissante de la dette publique est désormais composée d’obligation commerciale négociées sur les marchés des capitaux internationaux », déclare Remadji Christelle. Pour elle, « le monde de la finance ressemble à un labyrinthe dont le fonctionnement est difficilement cerné par le citoyen lambda ».
Après l’étude sur le mécanisme de contraction de la dette au Tchad, l’atelier sous régional sur la dette des pays de la Cemac à N’Djamena, la formation sur les droits de tirage spéciaux du Fmi et la formation des hommes et des femmes de médias et une meilleure compréhension de la problématique de la dette dans un contexte marqué par la pandémie de covid- 19, Afrodad s’engage auprès du Croset pour mettre en place un nouveau mouvement de la dette et une nouvelle approche des questions de mobilisation de ressources nationales et des mécanismes internationaux des financements du développement sur le continent africain. « Par cette formation, le Croset montre sa capacité à identifier des projets pertinents de société, contribuerait efforts du gouvernement dans l’amélioration de la gouvernance économique », se réjouit la présidente de Croset Remadji Christelle.
Neloum Bal Rebecca, stagiaire
