Le coordonnateur de la plateforme Wakit Tamma, Me Max Loalngar a tenu ce samedi 14 août 2021 une conférence de presse au siège du Syndicat des enseignants du Tchad (Set), pour dénoncer la position de certains partis politique se réclamant de l’aile politique de ladite plateforme, qui décident de participer au processus de préparation du dialogue inclusif.
Pour Me Max Loalngar, il ne suffit pas de proclamer son appartenance à Wakit Tamma pour en faire partie. « Nul ne saurait appartenir à Wakit Tamma s’il ne souscrit à sa philosophie et ne partage pas ses valeurs », introduit Max Loalngar. Pour lui, Wakit Tamma est une structure homogène et cohérente, dotée d’une unité de représentation. « Dans sa conception, elle bâtie pour éviter toute velléité de récupération politique », ajoute-t-il.
S’agissant du dialogue politique, la position de Wakit Tamma ne souffre d’aucune ambiguïté. Pour le coordonnateur de Wakit Tamma bien que cités dans le décret portant comité d’organisation dudit dialogue, la Ligue tchadienne de droit de l’homme et l’Union des syndicats du Tchad refusent de se joindre à cette mascarade.
« Wakit Tamma, à l’instar du Groupe de réflexion et d’action de l’appel du 1er juin et de la diaspora associée à toute nos initiatives, a fait plusieurs propositions inscrites à l’angle de la raison et du patriotisme qui n’ont reçu réaction du Cmt et de son gouvernement refuse de faire de la configuration dans un comité dit de la préparation ayant les allures d’une véritable foire d’empoigne. Nous ne trahirons pas la cause du peuple qui a tant souffert des calculs politiques mesquins ».
La plateforme appelle plutôt le peuple tchadien à une résistance contre le pouvoir illégitime et illégal du Cmt.
Neloum Bal Rebecca (Stagiaire)