Le président national de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès( l’Udp), Max Kemkoye, a animé ce samedi 30 juille 2021, une conférence de presse relative aux 100 jours du conseil militaire de transition à la tête de l’État.
La qualité de leadership, la composition de l’équipe de Cmt, les actes poliques posées, les premiers pas à l’international du dirigeant Tchadien, sont entre autres les points analysés par le président de l’Udp,Max Kemkoye. » Après cent jours effectives que le Cmt a passé à tête du pays, les Tchadiens et avec eux, l’ensemble des forces structurées demeurent toujours dans l’incertitude et les questionnement sans issue envisageable, la volonté de confisquer le pouvoir est plus qu’ostensiblement affiché acte par acte, ce tous les jours », observe-t-il. Pour lui, c’est dans une allure de vengeance, et en bon enfant de la balle, que les nouvelles autorités, le 27 avril dernier, ont ordonné des tueries relevant d’une bestialité humaine la plus abjecte où des jeunes enfants sortie manifester leur désapprobation à main nue ont été froidement assassinés sans une quelconque suite judiciaire jusqu’ici. » Gagner une guerre ne signifie pas gagner la paix. La victoire militaire à celle n’entraîne en aucune manière la paix. Elle ne peut garantir la paix dans un état de belligérance comme celui du Tchad », explique, Max Kemkoye.
Selon le président de l’Union des démocrates, après la date du 20 avril où les Tchadiens attendaient suspendus à l’ouverture impérieuse d’une consultation nationale devant annoncer une transition consensuelle, contre toute attente , l’acte inaugural des plus insconstitutionnels anti démocratiques qu’a posé ce groupe de généraux est l’imposition d’une charte floue contradictoire avec superposition d’un exécutif à deux têtes. » C’est à la suite de l’échec de cette réflexion politicienne qui a consisté en la rédaction de cette charte inappropriée et inspirée par la passion politique dont la seule volonté d’un groupe d’hommes avec à leur tête , un gradé de l’armée au parcours irrégulier , ce dans cette brutalité qui caractérise les pouvoirs militaire qu’un gouvernement dit de transition et d’ouverture , tantôt de réconciliation nationale, nous a été imposé », explique-t-il. Par rapport au temps passé à la tête de l’état, il estime qu’après cent jours, nous avons besoin des réponses claires et précises aux questions supra évoqué à l’effet d’établir les responsabilités de cet organe où, depuis sa mise en place officielle le 20 avril dernier, l’équilibre des pouvoirs est rompu, l’ordre de tirer pour tuer est devenu systématique, les institutions et leurs présidents sont totalement soumis.
Nguelsou Balgamma
