Le rapporteur de la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (Cpdc), Noubatessem Jonathan Boguyanan, a fait un point de presse ce mercredi 30 juin 2021 pour faire des propositions relatives à la conférence nationale inclusive et souveraine.
La conférence nationale inclusive et souveraine attendue par l’ensemble des Tchadiens, ne fait pas l’unanimité. Mais pour le rapporteur de la Cpdc le dialogue est inévitable. Raison pour laquelle la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution se permet de se positionner devant ce dialogue avec des propositions. « Le processus de dialogue est crucial pour le présent et l’avenir de notre pays », estime Noubatessem Jonathan Boguyanan, le rapporteur du Cpdc. Avant d’ajouter qu’il faut ramener la charrue à sa place. « La tenue d’un dialogue national apparaît ainsi comme destinée à ramener la charrue derrière les bœufs, car manifestement la charrue était et est derrière les bœufs. C’est-à-dire conférer la légitimité au processus de la transition », dénonce-t-il. « Le dialogue avenir doit conduire à jeter les fondements d’un Tchad nouveau porté vers le développement et l’épanouissement social et culturel des populations dans toutes leurs diversités », ajoute -t-il.
Noubatessem Jonathan propose la mise en place rapide d’une commission préparatoire en vue de préparer la conférence nationale inclusive et souveraine à venir. Pour lui, les débats lors de cette conférence doivent porter sur des questions essentielles telles que : « La réforme des forces de défense et de sécurité, l’équité et l’égalité de tous les citoyens bannissant toute discrimination, la réorganisation de l’administration, la mise en place d’un système électoral garantissant des scrutins libres et l’adoption des orientations en vue d’une constitution compatible avec les réalités actuelles de notre pays et leurs projections dans le court et moyen termes ». Selon Noubatessem Jonathan la mission de cette conférence est aussi de légitimer la transition, elle doit aboutir à : « La définition de la feuille de route de la durée de la transition, la définition des organes et institutions de cette transition, l’adoption d’une nouvelle charte de transition, la désignation des principaux animateurs de la transition et la mise en place d’un organe des mécanismes d’accompagnement et d’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition ».
Nadjita Namlengar, stagiaire
