Par un communiqué de presse conjoint signé du président du syndicat des magistrats du Tchad SMT, Moussa Wade Djibrine et celui du syndicat autonome des magistrats du Tchad (syamat), Taoka Bruno, les magistrats, ont décidé d’aller en grève illimitée pour exiger la sécurité en milieu judiciaire ce lundi 28 juin 2021 au palais de justice de N’Djamena.
Après analyse de la situation dans laquelle les magistrats travaillent, les deux syndicats a savoir: le syndicat des magistrats du Tchad (Smt) et le syndicat autonome des magistrats du Tchad (syamat) ont décidé d’aller en grève illimitée ils exigent la sécurité en milieu judiciaire et particulièrement celle des magistrats. « Après les vifs échanges et analyse de la situation, il resort que les magistrats exercent leurs fonctions dans des conditions d’insécurité récurrente », informe le communiqué. Pour le personnel de la justice, en dépit de moultes doléances formulés, le gouvernement n’a daigné remédier à la question de protection du personnel judiciaire qui est exposé quotidiennement à tous les dangers, jusqu’à l’assassinat crapuleux du procureur d’Oum Hadjer, abattu froidement au palais de la justice de ladite ville. » A cause de l’insécurité , le tribunal de Tiné est en cessation d’activité depuis le 17 mai 2021, le juge de paix de Mani fait l’objet de menaces de la part des autorités administratives locales », explique le communiqué. En outre cette situation, « les membres de la 1ere chambre civile du Tribunal des grandes instances de N’Djamena ont été menées et outragés par Madame la ministre des affaires foncières, du développement de l’habitat et de l’urbanisme en date du mardi 22 juin 2021, en état de descente sur le terrain », ajoute le communiqué.
Outrage, la violence et voie de fait exercés par les éléments de protection du directeur général de la police nationale sur la personne d’un magistrat en date du 24 juin 2021. De tout ce qui précède, l’assemblée générale decide d’une grève illimitée sur ensemble du territoire en compté de ce jeudi 28 juin 2021. En plus de cette decision les magistrats exigent, la dotation de toutes les juridictions en éléments de sécurité en novembre suffisant et leur équipement en armes, munitions et alimentation, la dotation de tous les magistrats d’armes de poing et c’est conformément au statut de la magistrature, ils interpellent le président du conseil supérieur de la magistrature afin de garantir la libre circulation des magistrats l’inviolabilité de leurs domiciles ainsi que de leur personne, la poursuite de la ministre des affaires foncières, du développement de l’habitat et de l’urbanisme ainsi que celle des éléments de protection du directeur général de la police.
Nguelsou Balgamma