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Le Cacoft appelle à renouer le dialogue pour une sortie de crise

Le Cacoft appelle à renouer le dialogue pour une sortie de crise 1

Le coordonnateur du collectif des cadres et acteurs du football tchadien (Cocaft), Barhim Dadari, a fait ce samedi un point de presse au stade Idriss Mahamat Ouya pour demander aux autorités de décrisper la crise que vit le football tchadien.

Au lendemain de la sanction de la Fédération internationale de football association (Fifa), les acteurs de football tchadien appellent le ministère de la jeunesse et des sports sport et la fédération à trouver une solution pour la sortie de la crise qui a occasionné l’arrêt des activités footballistiques. « Nous tenons pour responsable les concernés si aucune issue de sortie n’est trouvée dans leurs tendances jusqu’auboutisme », estime Brahim Badri, coordonnateur le collectif des cadres et acteurs du football tchadien.

Il se dit sidéré d’apprendre la sanction de la Fifa prononcer à l’encontre du Tchad. « Une sanction clémente mais pleine de sens, car la Fifa laisse au Tchad une chance de se racheter. Un an et demi au-delà de toutes les attentes est un appel à l’ordre, pour ne pas pénaliser fortement le monde du football tchadien », precise-t-il.

Selon le coordonnateur du collectif, si nous sommes arrivés à ce stade, c’est parce que des hommes se sont fermés toutes les portes de dialogue. « Si nous sommes arrivés à cette sanction, c’est ainsi parce que des hommes n’ont pas réellement pesé les conséquences de leurs décisions. Si aujourd’hui, on est arrivée là, c’est tout simplement parce que les hommes n’ont pas pensé à la jeunesse », regrette-il.

Les cadres du football tchadien assure que tout n’est pas perdu. « On peut encore sauver notre sport qui nous est cher. Pour redonner vie à l’activité sportive, nous demandons au ministère et la fédération de revoir leurs positions pour sortir le football tchadien de cette crise qui perdure et de cette impasse. Aux acteurs de rester mobilisés pour sauver le football tchadien de sa léthargie en faisant entendre raison », complète-t-il.

Nguelsou Balgamma